L’échec de la suppression de la rupture de charge à Saint-Just pour la ligne 30 en utilisant le tunnel vers Saint-Jean l’avait amenée à rejoindre le Pont Tilsitt par la Montée de Choulans, tout comme la ligne 29. La pente étant importante, on voulut tester le trolleybus bien plus puissant à l’époque que le tram. La 30 allait être équipée ainsi en 1935 et la 29 en 1936.
Le trolleybus allait conquérir ensuite de nombreuses lignes à Lyon avant de
céder sa place en raison généralement du manque de volonté des
décisionnaires. En effet, les lignes étaient souvent coupées sur quelques
portions en raison de travaux de voiries et on préférait par la suite mettre
un bus sur la ligne plutôt que de rétablir les portions déposées.
En 1962, la ligne 30 fut la première à voir des autobus. Elle fut scindée en
2 lignes. La 30A gardait ses trolleys pour le trajet Saint-Jean – Point du
Jour - La Plaine tandis que la nouvelle ligne 30 B assurait le reste du trajet
de l’ancienne 30 entre la plaine et Francheville-le-Haut et se rendait à Lyon
sans faire le crochet par le Point du Jour. Elle desservait Grange-Bruyère,
proche de la place Saint-Luc et du quartier des Provinces en cours d’aménagement.
La ligne 29 vit disparaître, elle, ses trolleys en 1965, la même année que la
30A qui connut finalement un répit de courte durée. La fin du trolley est dû
finalement à la construction du tunnel autoroutier sous Fourvière qui
entraîna la dépose des voies de trolley qu'on ne voulut pas réinstaller par
la suite.
On peut noter qu’on trouvera plus de renseignements dans l’ouvrage Le Trolleybus à Lyon. Par ailleurs, le Plan des Déplacements Urbains adopté en 1997 propose que l’axe Francheville – Presqu’île (axe « A2 ») soit considéré comme un axe prioritaire et équipé comme tel. Cela devrait signifier le retour du trolley sur un trajet passant probablement par le Point du Jour, tout comme la ligne de trolley de 1935… Soulignons cependant le fait que le SYTRAL conditionne cet aménagement à l’ouverture du TOP.